- occlusif
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• 1542; du lat. occlusus, p. p. de occludere « fermer »1 ♦ Méd. Qui produit une occlusion.2 ♦ (1903) Phonét. Consonne occlusive, et n. f. une occlusive : consonne dont l'articulation comporte essentiellement une occlusion du canal buccal, suivie d'une ouverture brusque (ex. [ p, t, k, b, d, g ]).occlusif, iveadj. et n. f.d1./d MED Qui produit l'occlusion. Bandage occlusif.d2./d PHON Consonne occlusive ou, n. f., une occlusive: consonne dont l'articulation se fait par une fermeture complète et momentanée du conduit buccal suivie ou non d'une ouverture brusque. Occlusives bilabiales (,), occlusives dentales (,), etc.⇒OCCLUSIF, -IVE, adj.A. —MÉD. Qui se rapporte à l'occlusion ou qui réalise une occlusion. Pansement occlusif. Il arrive (...) que la douleur soit moins violente, mais diffuse à tout l'abdomen. Mais alors s'installe un véritable tableau occlusif avec arrêt absolu des matières et des gaz (QUILLET Méd. 1965, p.159):• ♦ Enfin une dernière éventualité est possible, (...) c'est celle d'une manifestation aiguë révélatrice. En règle, il s'agit d'un accident occlusif pour lequel le malade est admis d'urgence à l'hôpital.QUILLET Méd. 1965 p.168.B. —PHONÉT. [En parlant d'un phonème ou d'un son consonantique] Qui met en jeu une fermeture momentanée complète en un point du canal vocal, suivie d'une ouverture brusque. Des langues groupent leurs phonèmes occlusifs et fricatifs oraux en plusieurs séries: deux en français, trois en espagnol, quatre en sanskrit (POTTIER ds Langage, 1968, p.301).— Emploi subst. fém. Les occlusives; occlusive sourde, sonore. Le français a six ordres de consonnes (occlusives et fricatives), chacun opposant sourde et sonore (POTTIER ds Langage, 1968, p.301). Les occlusives sont les consonnes maximales. De toutes les occlusives, l'occlusive diffuse [p] qui représente le minimum d'énergie, et qui se rapproche le plus du silence, est la consonne maximale (Ling. 1972).Prononc.:[
], fém. [-i:v]. Étymol. et Hist. a) 1876 bandage occlusif (Le Progrès méd., 22 juillet, p.547, 1ère col. ds LITTRÉ Suppl. 1877); b) phonét. 1885 adj. et subst. fém. (G. H. DE MEYER, Les Organes de la parole, trad. de l'all. par O. Claveau, p.221 et 230). Dér. sav. de occlusum, supin de occludere (occlure); suff. -if.
occlusif, ive [ɔklyzif, iv] adj.ÉTYM. 1876; du lat. occlusus, p. p. de occludere « fermer ». → Occlure.❖1 Méd. Vx. Qui ferme. || Bandage occlusif. — Mod. Qui produit une occlusion.2 (1903). Phonét. || Consonne occlusive, et, n. f., une occlusive : consonne dont l'articulation comporte essentiellement une occlusion du canal buccal, suivie d'une ouverture brusque. || [p], [t], [k], [b], [d], [g], sont des occlusives. || Occlusive sourde, sonore.0 (…) une voix de très jeune fille, quinze-seize ans sans doute (…) traversait la carapace de bakélite en accents purs, modulés vers l'aigu, avec parfois de doux chuintements graves dans la prononciation des occlusives, surtout des dentales.J.-M. G. Le Clézio, la Fièvre, p. 80.
Encyclopédie Universelle. 2012.